Le 2 décembre, un agent du SIAAP a été évacué en urgence par le SDIS pour un AVC suite à une alerte de ses collègues. Ce type d’accidents nécessite une évacuation rapide et chaque minute compte. Or, le SDIS a mis 45 minutes pour être sur les lieux au lieu des 20 minutes de coutume. Ce n’est pas acceptable ! Le SIAAP est seul responsable de cette situation. C’est lui qui a fermé l’antenne d’intervention à l’UPBD (Service 4) ! C’est lui qui a installé le Service d’intervention au Campus alors que l’accès prévu pour les interventions n’est toujours pas opérationnel ! L’organisation des évacuations à Seine Aval, et notamment à l’UPBD, est à revoir dans sa totalité.
Sur demande des collègues de l’agent évacué, Force Ouvrière a initié une pétition déjà massivement signée qui réclame comme mesures immédiates :
1) De fournir aux membres du CHS un rapport sur l’évacuation en urgence par le SDIS de notre collègue, et de mettre à l’ordre du jour d’un CHS exceptionnel pour avis la révision de la procédure d’évacuation des agents en cas d’urgence.
2) De rétablir l’antenne d’intervention du SIAAP à l’UPBD.
3) De rétablir le second poste d’infirmière.
4) De rétablir la médecine préventive.
Force Ouvrière avait envoyé un courrier au Directeur, en copie au Président du SIAAP, dans lequel son représentant au CHS de SAV exerçait son devoir d’alerte pour un danger grave et imminent. Comme d’habitude, le SIAAP se réfugie dans le mutisme. Attend-il que les agents exercent leur droit de retrait ?
Chers Collègues, la censure du SIAAP étant ce qu’elle est, pour faire respecter votre droit fondamental à l’information syndicale, n’hésitez pas à vous abonner et à faire abonner.
Maisons-Laffitte, le 23 décembre 2021